30/9/11

« Sarkozy pour l’Arménie... »

Ils ont venus... Quelques uns étaient là au sortir des cabinets ministériels et d’autres plus engagés. Ceux qui aiment Aznavour et d’autres l’Arménie. En fait c’était Aznavour pour l’Arménie qu’on a honoré cette nuit là à l’occasion du 20ème Anniversaire de la République d’Arménie, en présence de son Président Serge Sarkissian et du président de la République française Nicolas Sarkozy.

Tout sourire, les deux présidents ont pénétré la salle mythique de l’Olympiasous les applaudissements nourris du public. On en aurait presque oublié 2007 et 2009...
Maître de cérémonie, Stéphane Bern a rappelé l’historique du destin arménien qui il y a vingt ans « a fait le choix de la démocratie dans un État de droit ». Il a également mis l’accent sur l’ensemble des réalisations de l’association Aznavour pour l’Arménie dont le bilan est éloquent.
S’essayant à prononcer quelques mots d’arménien, le chroniqueur du gotha en été quitte pour quelques gentilles railleries venues de la salle.
Organisée par Levon Sayan et Charles Aznavour, la première partie du spectacle a fait la part belle à l’Arménie et aux chansons évoquant le pays et le génocide.
C’est ainsi que ce sont succédés : le virtuose Vartan Mamikonian dans une interprétation de La danse du sabre, la soprano Hasmig Papian dans deux extraits de La Tosca, le fabuleux pianiste de jazz Tigran Hamasyan et la fille de Charles Aznavour Seda, avec une chanson en arménien. Et puis vinrent les amis et protégés du pape de la chanson française : Michel Leeb, Dédé Manoukian et Levon Minassian ; Bénabar, qui a interprétéMes emmerdes, Amel Bent, La Mama et Patrick Fiori, Les Montagnes d’Arménie.
Mais l’instant d’après valait bien son pesant de cacahuètes quand Laurent Gerra, mis en garde par Stéphane Bern sur la présence de Nicolas Sarkozy, en a bien évidemment profité pour enfoncer le clou en une imitation du président sur les déboires de la Grèce, concluant magistralement avec le texte de
Il faut savoir

Il faut savoir encore sourire
Quand le meilleur s’est retiré
Et qu’il ne reste que le pire
Dans une vie bête à pleurer
Il faut savoir, coûte que coûte
Garder toute sa dignité
Et malgré ce qu’il nous en coûte

S’en aller sans se retourner...
Autant vous dire que le président n’a semble-t-il que peu apprécié, d’après ce que j’en ai vu, tandis que la salle jubilait et qu’Édoudard Nalbandian(Ministre des affaires étrangères) plié de rire, s’est tout à coup repris.
Bon prince malgré tout, Nicolas Sarkozy a applaudi sur l’imitation de Johnny Hallyday.
Du rire on passa aux larmes quand Hélène Ségara entamma Ils sont tombés, pour reprendre de l’énergie avec un Formi Formidable enlevé et servi par un magnifique Julien Clerc.
Et c’est sous un tonnerre d’applaudissements, la salle debout, que Charles Aznavour s’est approché à l’avant scène pour remercier ses « Présidents, car leur présence est une chose importante pour nos combats », dira-t-il.
Inutile de s’appesantir sur sa performance et son succès, qui comme à l’habitude, mais peut-être différemment ce soir là, a vibré à l’unisson dans le cœur d’un public conquis et dans une salle qui fleurait bon l’Arménie.
Jean Eckian
(JPEG)
(JPEG)
(JPEG)

Πηγή:http://www.armenews.com/article.php3?id_article=73378

Δεν υπάρχουν σχόλια:

Δημοσίευση σχολίου

Υφίσταται μετριασμός των σχολίων.

- Παρακαλούμε στα σχόλια σας να χρησιμοποιείτε ένα όνομα ή ψευδώνυμο ( Σχόλια από Unknown θα διαγράφονται ).
- Παρακαλούμε να μη χρησιμοποιείτε κεφαλαία γράμματα στη σύνταξη των σχολίων σας.