31/5/17

Ο κόσμος κατά Ντόναλντ Τραμπ

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(Greece: "definitively not my problem", Israel: "My boy Netanyahu")

Le monde selon Donald Trump

« Pour tromper le monde, ressemblez au monde » (William Shakespeare, Macbeth). Le président américain, Donald Trump attend de passer le cap des cent jours pour effectuer son premier déplacement à l’étranger. Il est vrai, que depuis sa prise de fonctions, nombreux auront été les chefs d’Etat et de gouvernement à lui rendre visite soit à Washington soit dans sa propriété de Floride (Mar-a-Lago à Palm Beach)1. Le président américain n’a donc pas lésiné pour son premier contact officiel avec le reste du monde, the « rest of the world », comme on le dit Outre-Atlantique. Il se rend d’abord en Arabie Saoudite (20 et 21 mai pour une visite bilatérale et pour participer au sommet du Conseil de coopération des États du Golfe). Il se rend ensuite en Israël et dans les territoires palestiniens2 après la visite du premier ministre israélien et de Mahmoud Abbas à la Maison Blanche3 (22 et 23 mai). Il fait une escale au Vatican le 24 mai pour y rencontrer brièvement le pape François et les dirigeants italiens. Il poursuit avec Bruxelles où il participe au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’OTAN à Bruxelles (25 mai) à l’occasion duquel il rencontre le nouveau président français, Emmanuel Macron, les présidents de la commission et du conseil européen). Il conclut son voyage par le sommet du G7 à Taormine en Sicile (26-27 mai).
Un peu plus tard, il participera au sommet du G20 à Hambourg (7-8 juillet 2017). Aucun pays européen n’a, à ce jour, le privilège de l’accueillir sur son sol dans le cadre d’un déplacement bilatéral dédié. Ce long périple lui permet de faire ses premiers pas dans la diplomatie bilatérale, essentiellement dans « l’Orient compliqué », pour passer ensuite aux délices de la diplomatie multilatérale, exercice qui ne semble pas avoir sa faveur.
DONALD TRUMP : UNE LECTURE TRÈS SIMPLISTE DU MONDE
Le candidat à l’élection présidentielle américaine contre l’ancienne secrétaire d’État, Hillary Clinton ne connait pas ou peu le monde et il n’a pas de doctrine internationale.
L’homme qui ne connaissait pas ou peu le monde : l’ignorant
Donald Trump est profondément américain, c’est peu dire qu’il a une connaissance du monde parcellaire, déformée. À ses yeux, comme à ceux de bon nombre d’Américains, existent les États-Unis, d’une part et le reste du monde (« The Rest of the World »), d’autre part, une sorte de magma incompréhensible où l’on ne parle ni ne pense en anglais. Sa connaissance du monde ressort des voyages de l’ex-homme d’affaires disposé à toutes les concessions pour remporter des marchés, y compris avec des régimes peu recommandables.
Elle est donc « business first ». Laurent Fabius la qualifierait de « diplomatie économique ». Cette candeur trouve sa traduction dans la liste invraisemblable des promesses électorales farfelues du candidat sur le plan international. Que n’a-t-on entendu de déclarations fondées sur une demande de retour vers un passé glorieux ? Rendre l’Amérique plus forte qu’aujourd’hui en retrouvant sa supériorité incontestée sur la scène internationale, telle semble être la feuille de route fournie par le candidat Trump au futur président des États-Unis Trump !
L’homme qui n’avait pas de doctrine internationale : le pragmatique
Donald Trump, c’est une tabula rasa en matière internationale. « À moins de considérer, comme le propose le New York Times, que « la doctrine Trump, c’est qu’il n’y a pas de doctrine », et de tenir un coup de colère – ou de cœur – sur Twitter pour le fruit d’une analyse stratégique, il est difficile de discerner la vision du monde, le projet planétaire, l’ambition politique globale de Donald Trump »4Donald Trump se révèle expert en improvisation et incertitude. Ses trois premiers mois confirment que Trump président reste aussi versatile que Trump candidat. L’irrationalité et l’improvisation restent les traits dominants des toutes les décisions internationales prises depuis son arrivée à la Maison Blanche sans parler d’une inquiétante versatilité. Il se comporte plus en gestionnaire qu’en visionnaire. Ceci étant dit, « il faut reconnaître à Donald Trump une constance : sa capacité à ajouter du trouble à des situations déjà bien compliquées »5.
Il est rarement là où on l’attend. Le chef de l’État recherche la combinaison d’un effet d’annonce maximum avec un minimum d’inconvénients dans la conduite quotidienne de sa politique extérieure. Seule ligne directrice, ses relations à tout le moins ambiguës avec le pouvoir russe qui alimentent la chronique intérieure, le fragilisent sérieusement et le conduisent à un numéro d’équilibriste permanent dont on ne connait pas encore le dénouement6. Son premier déplacement à l’étranger présente l’immense mérite de l’éloigner un temps de ses problèmes internes qui ne cessent de se multiplier7.
Après le monde des chimères et des rêves, le président des États-Unis est conduit à se réveiller pour se confronter au monde des réalités et des intérêts.
DONALD TRUMP : UNE DÉCOUVERTE FORT CANDIDE DU MONDE
Donald Trump aurait pu méditer cette remarque de Benjamin Constant (le connait-il seulement ?) : « Un pays qui ne serait sauvé que par un seul homme ne serait pas sauvé pour longtemps ». Confronté à la réalité du monde, il voit nombre de ses certitudes passablement ébranlées même s’il tient certaines positions avec ténacité.
L’ébranlement de quelques certitudes : les fondamentaux de la diplomatie américaine
Nombreux ont été les sujets internationaux sur lesquels Donald Trump évolue depuis sa prise de fonctions à la Maison Blanche. Il infléchit ses positions, parfois les renie au fil des semaines sur nombre de questions8. Décrétée « obsolète », l’OTAN redevient utile à quelques semaines du sommet des chefs d’État et de gouvernement de Bruxelles à la condition que les alliés prennent leur part du fardeau financier. Après avoir vilipendé les pratiques commerciales de la Chine, Donald Trump conclut avec Pékin un accord commercial surprise quelques jours après la visite de Xi Jinping à Washington9. Contraint et forcé, il accepte désormais une « mondialisation chinoise »10.
Après avoir marqué son intention de reprendre le fil du dialogue avec la Russie, il l’accable désormais de tous les maux. Estimant qu’il faut s’accommoder de Bachar Al-Assad faute de mieux, il bombarde une base aérienne d’où seraient partis des avions ayant utilisé des armes chimiques sans parler de convois militaires à la frontière avec la Jordanie. Désormais, il livre des armes aux Kurdes syriens. Après avoir annoncé la mise au pas de l’Arabie Saoudite en raison de son attitude ambigüe sur le terrorisme, il a désormais les yeux de Chimène pour les contrats juteux qu’il conclut (380 milliards de dollars). Il n’est désormais plus question de transférer l’ambassade des États-Unis de Tel Aviv à Jérusalem11. Alors qu’il critique vertement l’Allemagne, il reçoit tout de même la chancelière, Angela Merkel à Washington dans une atmosphère tendue. La liste de ses volte-face n’est pas pour autant exhaustive. Et cela n’a rien de plus normal tant le poids des réalités est grand quand « l’Histoire prend sa revanche »12.
Les positions bien tenues : la question climatique
S’il y a bien un sujet sur lequel Donald Trump ne fait, à ce stade, aucune concession, c’est bien celui du climat. Dur, il l’a été durant la campagne présidentielle, dur il l’est comme président des États-Unis dans toutes les enceintes internationales dans lesquelles sont discutées les multiples questions relatives à l’accord de Paris (COP21, décembre 2015) pour contenir le réchauffement de la planète sous la barre des 2° C et aux pistes lancées à Marrakech lors de la COP23 fin 2016. Pour ce qui est de la COP23 qui est un sommet crucial13, la délégation américaine aux négociations intérimaires (Bonn, mai 2017) se montre intraitable et peu portée au compromis14.
Les problèmes les plus délicats sont renvoyés au G7 des 26 et 27 mai 2017 en Sicile à Taormine15. Donald Trump se situe dans une démarche de déni de la science, souhaitant à l’évidence détruire l’agence de protection de l’environnement16. Il semble, toutefois, que d’âpres négociations internes opposent les défenseurs d’une participation a minima et ceux d’une sortie de l’accord17. En dernière analyse, lors du sommet de Taormine, il s’oppose à toute réaffirmation de l’importance du texte de Paris, renvoyant sa décision à huitaine.
En définitive, le président américain est confronté au principe de réalité conjugué au poids des administrations américaines et de la force des intérêts que les États-Unis ont dans le monde.
DONALD TRUMP : UNE APPROCHE PLUS RÉALISTE DU MONDE
« Le réel, c’est quand on se cogne » (Jacques Lacan). Formons le vœu que son premier déplacement hors des États-Unis décille les yeux de Donald Trump sur un monde qui lui est tout à fait étranger à divers points de vue18. Après les errements de la stratégie, de la diplomatie américaine, le choc des réalités ne conduit pas pour autant à la détermination d’un nouveau cap pérenne.
L’indispensable compromis : le choc des réalités
Chassez le naturel, il revient au galop. « America First » reste le mantra de toute bonne diplomatie américaine qui tait ses valeurs pour faire du business comme en Arabie Saoudite en vendant à tour de bras des armes qui seront utilisées en Syrie et au Yémen contre les régimes en place19. Il prononce à Riyad un discours qui se veut le contre-pied de celui de Barack Obama au Caire en 2009. Il porte un message « d’amitié, d’espoir et d’amour » au monde musulman dans un discours très attendu sur l’Islam, devant les représentants d’une cinquantaine de nations musulmanes, dont 37 chefs d’Etat ou de gouvernement, réunis dans la capitale d’Arabie Saoudite. Donald Trump exhorte les pays musulmans à n’offrir aucun « refuge aux terroristes », annonce un accord avec les pays du Golfe pour lutter contre le financement du « terrorisme ».
Il appelle tous les pays à s’unir contre l’Iran : « Du Liban à l’Irak en passant par le Yémen, l’Iran finance, arme et entraîne des terroristes, des milices et d’autres groupes terroristes qui répandent la destruction et le chaos à travers la région », a-t-il déclaré. « En attendant que le régime iranien montre sa volonté d’être un partenaire dans la paix, toutes les nations dotées d’un sens des responsabilités doivent travailler ensemble pour l’isoler ». Il accuse l’Iran d’attiser « les feux du conflit confessionnel et du terrorisme ». Le roi Salman d’Arabie Saoudite se livre à une attaque en règle contre l’Iran qu’il qualifie de « fer de lance du terrorisme mondial ». Un nouvel « axe du mal » en quelque sorte20. Il se rend à Jérusalem (première visite au mur des Lamentations) et à Bethléem21, proposant in fine ses bons offices pour un règlement du conflit tout en restant sur une ligne minimaliste (« La paix ne sera pas simple à atteindre »)22. Il en profite pour stigmatiser de nouveau l’Iran23 Nous découvrons le Moyen-Orient de Donald Trump24.
Il rend une visite au Pape François pour renouer le fil du dialogue et vider la querelle nourrie sur la question des migrants et sur son projet de construction d’un « mur » avec le Mexique. Il effectue une visite à Bruxelles qu’il qualifiait, il y a peu encore, de « trou à rats », rencontrant Jean-Claude Juncker et Donald Tusk avec lesquels il parle sans ménagement25. A Evere où les 28 inaugurent le nouveau siège de l’OTAN et admettent un 29ème État membre (le Monténégro dont il bouscule ostensiblement le premier ministre), il obtient une implication plus importante de l’Alliance dans la lutte contre le terrorisme26 tout en fustigeant sans ménagement les 23 pays qui doivent des sommes colossales aux États-Unis au titre de leur défense et en refusant l’automaticité de l’application de l’article 5 du traité (engagement de sécurité collective).
Il est vrai qu’il n’est pas un adepte des formules diplomatiques controuvées, n’hésitant pas à appeler un chat un chat. Lors de la réunion du G7 de Taormine, les désaccords apparaissent au grand jour : surtout climat mais aussi commerce international… Même si un accord sans grande portée sur le terrorisme alimente la déclaration finale, sorte d’inventaire à la Prévert27. Donald Trump préfère les discussions « franches et pragmatiques » pour reprendre la formule d’Emmanuel Macron après son déjeuner de travail avec Donald Trump à l’ambassade des États-Unis à Bruxelles.
En dépit des différends sur l’Ukraine et la Syrie, il reçoit le 10 mai 2017 à la Maison Blanche le ministre russe des affaires étrangères, Serguei Lavrov – qui n’avait pas fait le déplacement depuis 2013 – quelques jours avant son premier périple à l’étranger, signe qu’il attache de l’importance à un dialogue direct avec Moscou comme au temps de la Guerre froide28. En dépit du contentieux sur le prédicateur religieux, Fethullah Gülen, installé aux États-Unis depuis 1999 et tenu pour responsable de la tentative de renversement du président turc les 15 et 16 juillet 2016, Donald Trump reçoit son homologue, Recep Tayyip Erdogan à la Maison Blanche le 16 mai 201729.
Le nouveau cap : l’absence de boussole
Le moins que l’on puisse dire est qu’il s’agit d’une première tournée d’autant plus délicate pour Donald Trump que son cap est tout à fait incertain et sa boussole diplomatique déboussolée30. Il se trouve à Riyad, où on lui déroule le tapis rouge31, au moment où le président modéré Rohani est réélu aux dépens d’un candidat conservateur. L’homme n’a aucune patience stratégique, dit-on, et déteste les voyages. Sa capacité d’écoute est variable. Ses collaborateurs ne parviennent pas à capter son attention plus de quelques minutes d’affilée et sont donc contraints de lui préparer des fiches particulièrement brèves et extrêmement simples, voire simplistes pour traiter de sujets complexes.
À la ruse, il préfère la force32. Aux lenteurs du multilatéralisme, il préfère la rapidité du bilatéralisme. Aux nuances de la diplomatie classique, il préfère le simplisme de la diplomatie numérique (Cf. ses tweets envoyés après s’être drogué aux informations de Fox News). Parfois, il cherche ni à faire plaisir, ni à choquer pour gagner la bataille de l’économie et de l’emploi. Le quotidien Le Monde va jusqu’à le qualifier de « brutal et maladroit »33 (brutal certainement, maladroit pas autant qu’on veut bien le dire). C’est bien un pragmatique auquel nous avons à faire, homme d’affaires qui ne s’embarrasse pas de considérations sur l’Histoire. Il sait vendre ses succès pour faire oublier ses échecs. Sarah Sanders, porte-parole de la présidence, insiste sur le fait que la tournée de neuf jours qui a conduit Donald Trump au Proche-Orient et en Europe est un « incroyable succès » pour le président américain qui entend capitaliser sur cette réussite dès son retour à Washington. On n’en attendait pas moins !
« Deux intellectuels assis vont moins loin qu’une brute qui marche » (Michel Audiard). La croisée des chemins ou le chemin des croisés ? Rupture ou continuité ? Ainsi se résument les interrogations entourant le récent déplacement de Donald Trump hors des États-Unis34. Ne revenons-nous pas à un classique du genre tant dans le domaine de la politique intérieure que de la politique internationale : faire du neuf avec du vieux, dans le cas d’espèce faire du neuf avec le (les) vieux ! « Fatalisme du probable » (Pierre Bourdieu).
Petit à petit, le président américain retrouve les accents de la froide analyse diplomatique seule garante des intérêts économiques de son pays. Pour un temps du moins, il semble abandonner la politique des anathèmes et des jugements à l’emporte-pièce (exception faite de l’Iran et des pays créanciers de l’OTAN et donc des États-Unis) dont il est coutumier pour retrouver le chemin du pragmatisme. Pour tenter de comprendre cette nouvelle diplomatie trumpienne imprévisible et manichéenne (le bien et le mal) marquée par une certaine inertie de la pensée, il est plus que jamais indispensable de résister au pavlovisme ambiant. Cette diplomatie peut accoucher du meilleur comme du pire. Reste désormais à savoir ce que l’Histoire retiendra de cette semaine durant laquelle Donald Trump découvrit le monde.
Guillaume Berlat
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1 Trump Times. How America turned against experts, Foreign Affairs, mars-avril 2017.
2 Agnès Rotivel, Lors d’un prochain voyage en Israël, Donald Trump se rendra en Territoires palestiniens, La Croix, 10 mai 2017, p. 10.
3 Cyrille Louis, Visite risquée de Mahmoud Abbas à la Maison Blanche, Le Figaro, 3 mai 2017, p. 9.
4 René Backmann, Les douze crises internationales qui attendent le nouveau pouvoir (1/2), 9 mai 2017 et (2/2), 12 mai 2017, www.mediapart.fr
5 Gilles Paris, Le président américain menace le chef du FBI, Le Monde, 13-14 mai 2017, p. 3.
6 D.F., La salade russe de Trump, Le Canard enchaîné, 17 mai 2017, p. 8.
7 Alain Léauthier, Scandales à répétition. Trump pourra-t-il tenir longtemps ?, Marianne, 26 mai-1er juin 2017, pp. 40-43.
8 Adrien Jeaulmes, Les premiers pas de Trump diplomate, Le Figaro, 22 mai 2017, p. 8.
9 Stéphane Lauer, Accord commercial surprise entre la Chine et les États-Unis, Le Monde, Economie & entreprise, 13 mai 2017, p. 4.
10 Nicolas Baverez, Quand la mondialisation devient chinoise, Le Figaro, 22 mai 2017, p. 19.
11 Éditorial, Moyen-Orient : Washington change de priorité, Le Monde, 23 mai 2017, p. 23.
12 Bruno Tertrais, La revanche de l’Histoire, Odile Jacob, 2017.
13 Joël Cossardeaux, Climat : sommet crucial à Bonn pour l’accord de Paris, La Croix, 9 mai 2017, p. 9.
14 Simon Roger, Trump brouille les négociations climatiques, Le Monde, 10 mai 2017, p. 15.
15 Marine Lamoureux, Les États mobilisés sur le climat malgré les tergiversations américaines, La Croix, 19 mai 2017, p. 8.
16 Stéphane Foucart, Trump et le déni de la science, Le Monde, 16 mai 2017, p. 24.
17 Philippe Gélie, La Maison Blanche tergiverse sur le climat, Le Figaro, 10 mai 2017, p. 9.
18 Gilles Paris, Trump à l’étranger, loin des affaires de Washington, Le Monde, 20 mai 2017, p. 3.
19 V.R., Trump à Riyad pour négocier des ventes d’armes, La Croix, 9 mai 2017, p. 9.
20 Gilles Paris, L’EI et l’Iran, le nouvel « axe du mal » de Trump, Le Monde, 23 mai 2017, p. 2.
21 Les Palestiniens dans la rue pour soutenir la lutte des prisonniers, Le Monde, 24 mai 2017, p. 5.
22 Nathalie Hamou, Israël-Palestine : Trump en service minimum, Les Échos, 24-25 mai 2017, p. 15.
23 Piotr Smolar, En visite en Israël, Trump vise à nouveau l’Iran, Le Monde, 24 mai 2017, p. 5.
24 Jacques Hubert Rodier, Le Moyen-Orient de Trump, Les Échos, 22 mai 2017, p. 9.
25 Cécile Ducourtieux, Échanges crispés entre Trump et les Européens, Le Monde, 27 mai 2017, p. 3.
26 Nathalie Guibert/Jean-Pierre Stroobants/Gilles Paris, La visite de Trump à l’OTAN dominée par le terrorisme, Le Monde, 25-26 mai 2017, p. 4.
27 Bastien Bonnefous/Jérôme Gautheret/Marc Semo, Au G7, Donald Trump seul contre tous, Le Monde, 28-29 mai 2017, p. 2.
28 Isabelle Mandraud/Gilles Paris, Début de réchauffement américano-russe, Le Monde, 12 mai 2017, p. 2.
29 Marie Jégo, Malgré les différends, Erdogan conciliant avec l’allié américain, Le Monde, 17 mai 2017, p. 10.
30 Gilles Biasette, Première tournée délicate à l’étranger pour Donald Trump, La Croix, 19 mai 2017, p. 6.
31 Benjamin Barthe, Riyad déroule le tapis rouge pour Trump, Le Monde, 21-22 mai 2017, p. 2.
32 Jean-Vincent Holeindre, La ruse et la force. Une autre histoire de la stratégie, Perrin, mai 2017.
33 Éditorial, Donald Trump, brutal et maladroit, Le Ponde, 27 mai 2017, p. 22.
34 Sylvie Kauffmann, Dans la tête de Donald Trump, Le Monde, 28-29 mai 2017, p. 29.

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