30/11/19

Migrations et géopolitique

Savvas Kalenderidis
Le 18 décembre 2010 a commencé un mouvement de protestation dans les pays arabes de l’Afrique du Nord, du Moyen Orient et dans les pays du Golfe persique qui a été appelé le «Printemps arabe». Ces mouvements ont affecté la Tunisie, l’Égypte, la Libye, la Syrie, le Yémen, l’Algérie, l’Irak, la Jordanie, le Maroc etc. Certaines de ces manifestations ont produit une guerre civile. Les raisons de ces mouvements sont à rechercher dans le caractère autoritaire et oligarchique de ces régimes mais en même temps ce sont ces faiblesses que les grandes puissances ont instrumentalisées  pour servir leurs intérêts vitaux. Cette situation a motivé les flux migratoires venant d’Afghanistan, du Pakistan, du Bangladesh et d’autres pays d’Afrique qui subissent des guerres internes et une pauvreté  croissante.
Lors des trois dernières années notre pays gérait les frontières de notre pays d’après les principes suivants :
Protection des frontières terrestres
Construction d’une barrière à la frontière avec la Turquie
Patrouilles dans les frontières maritimes en collaboration avec la FRONTEX
Création de centres de rétention ayant comme objectif l’extradition  des migrants vers leurs pays

Il faut souligner que la présence de la FRONTEX au-delà du contrôle des flux migratoires avait une autre fonction: elle identifiait rapidement les groupes des migrants sur le sol turc et informait les autorités turques qui étaient obligées d’intervenir indépendamment des gratifications qu’avaient reçues les  différents officiers turcs, ayant comme objectif l’aliénation démographique, la déstabilisation de l’État et l’islamisation de la Grèce ! D’autre part la présence de la FRONTEX à la frontière terrestre et maritime avec la Turquie définissait de manière objective les frontières maritimes entre la Grèce et la Turquie et en particulier dans des zones où elles n’étaient pas formellement définies, exceptées celles du Dodécanèse qui ont été définies par l’accord entre l’Italie et la Turquie.
SYRIZA lorsqu’il se trouvait dans l’opposition accusait les gouvernements précédents mais lorsqu’il a pris le pouvoir, il a annoncé des mesures en faveur des frontières ouvertes. Lorsque certains exprimaient leur désaccord, il répliquait que la Grèce devait accueillir tous les nécessiteux du monde, le problème n’était pas grec mais européen. Il voulait «donner des papiers aux réfugiés pour qu’ils aillent où ils veulent».

Nous pouvons dire avec certitude que le gouvernement actuel  a «réussi» dans ce domaine !
Il ferme les centres de rétention
Il a déclaré qu’il n’a pas l’intention de réparer la barrière à la frontière turque
Il a arrêté les patrouilles en mer et renvoyé la FRONTEX
Il a déclaré par la bouche de la ministre compétente que la Grèce suit la politique des frontières ouvertes.

Il a réussi par rendre évident à tous ceux qui veulent venir en Grèce de manière illégale, qu’ils seront les bienvenus et rend notre pays vulnérable à des millions de migrants et réfugiés venant de tout horizon.

Ces conditions existaient bien entendu avant l’actuel gouvernement mais ces flux ont triplé cette année sans que de nouvelles données justifient l’aggravation de la situation.

Ceux qui croient que la nation grecque a le droit de vivre dans l’espace qu’on appelle «Grèce», ne doivent autoriser ni l’aliénation démographique, ni la déstabilisation de l’État, ni la transformation de notre patrie en pays musulman sous l’influence de la Turquie.

Savvas Kalenderidis (infognomonpolitics.blogsspot.com)

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